Quels sont les critères importants pour bien choisir une assurance dépendance ?

Souhaiter souscrire un contrat d’assurance dépendance est une action plutôt sage et prévoyante.

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Toutefois, c’est une démarche qui doit s’accompagner d’une analyse des contrats, qui peuvent être très divers et variés. Pour ce faire, voici nos conseils pour bien choisir son assurance dépendance.

N° 1 : Etudier les conditions de souscription

L’âge limite d’adhésion et les conditions d’adhésion, comme notamment le questionnaire de santé ou même l’examen de santé, sont à étudier. Selon l’état de santé de l’assuré au moment de la souscription, ces paramètres pourront largement venir impacter la compétitivité d’un contrat. Aussi, en premier lieu, il conviendra de clarifier son profil assuré. A la souscription, quels sont les besoins et les attentes ? Quelles sont les pathologies ou fragilités de famille où le risque héréditaire ne peut être évincé ?

Un point important à prendre en compte est également l’âge de l’assuré. L’assurance dépendance ne se souscrit par trop tard. C’est une assurance préventive, qui couvre un risque, et non un besoin immédiat. Plus l’assuré souscrit jeune, plus il participera à financer le risque, donc moins la cotisation sera élevée. Précisons qu’il est bon d’y souscrire entre 45 et 60 ans pour profiter d’un tarif très avantageux. Généralement, au-delà de 75 ans, les assureurs refusent d’assurer la personne.

N° 2 : Ne pas transiger sur la couverture de la dépendance partielle

Certains contrats ne couvrent que la dépendance totale, quand d’autres peuvent verser une rente dès l’entrée dans la dépendance partielle, dès lors qu’elle est médicalement confirmée. Un bon contrat d’assurance dépendance est un contrat qui prend en charge la dépendance partielle. Pourquoi ? D’abord parce qu’elle est bien plus fréquente que la dépendance totale, et aussi parce que c’est elle qui coûte le plus cher, car elle intervient généralement avant la dépendance totale. Pour mieux comprendre, définissons ces deux notions :

  • La dépendance totale : Il s’agit là de l’impossibilité d’accomplir au mois 4 des 5 actes de la vie courante sans aide extérieure. Lorsque l’état de dépendance totale est reconnu, le versement de la rente s’effectue donc à hauteur de 100 % du montant prévu par le contrat;
  • La dépendance partielle : Généralement, elle est considérée dès lors que l’assuré présente une dépendance sur au moins 3 des 5 actes de la vie courante précités.

Il existe 5 actes de la vie courante utilisés pour définir la dépendance : se lever, se déplacer, s’habiller, s’alimenter, et faire sa toilette. On est donc généralement partiellement dépendant avant de devenir totalement dépendant, et c’est bien à compter de ce premier état de dépendance qu’il faut financer l’aménagement du logement, financer l’intervention à domicile, etc.

N° 3 : Mesurer le niveau de rente choisi

En cas de dépendance attestée médicalement, un niveau de rente sera souscrit pour définir le versement effectué par l’assureur. Il faut bien intégrer plusieurs paramètres à son choix. Evidemment, opter pour une rente élevée entraîne la fixation d’une cotisation mensuelle d’assurance plutôt onéreuse. Mais en parallèle, il convient de prendre en compte l’inflation au fil des années, l’augmentation des tarifs d’hébergement en Ehpad avec la raréfaction des places, l’augmentation de l’espérance de vie qui nécessitera probablement la restructuration du système de financement de la dépendance, probablement aux dépens des seniors. Aujourd’hui, les frais d’aide à domicile ou bien d’hébergement en Ehpad avoisinent a minima les 1 800 à 2 000 € par mois. Une rente de 500 € en cas de dépendance totale, réduite au moins de moitié pour la dépendance partielle, généralement valorisée à hauteur de 25 à 50 %, ne sera probablement pas suffisante. Le choix de la rente doit dépendre de l’entourage qui pourra potentiellement participer au soutien de la personne dépendante, qu’il soit humain ou financier.

N° 4 : S’assurer du maintien d’une rente en cas de résiliation

L’assurance dépendance est un contrat à fonds perdus. Alors si l’assuré décède ou résilie son contrat sans avoir perdu son autonomie, qu’en est-il du capital total cotisé ? Tout dépendra de l’âge du contrat à la date de résiliation.

  • S’il a moins de 8 ans, alors les droits seront totalement perdus, et aucune rente ne pourra être perçue, pas même revalorisée selon les cotisations versées;
  • S’il a plus de 8 ans, alors le contrat sera résilié, mais les droits de l’assuré seront réévalués. Une rente partielle pourra être perçue en cas d’entrée dans la dépendance, toutefois bien inférieure à celle déterminée dans les termes du contrat.

A cette règle, chaque assureur peut décider librement du montant de cette rente partielle. Généralement inférieure à 20 % après 8 années de cotisation, et inférieure à 45 % après 20 années, aucune règle n’est imposée quant à sa fixation, sauf le fait d’être stipulée clairement dans le contrat. Mieux vaudra donc s’assurer du versement d’une rente partielle en cas de résiliation, qui peut arriver pour diverses raisons : restructuration de son budget, changement de situation professionnelle, changement de contrat, refus de révision du contrat, ou bien résiliation par l’assureur en cas de cessation de paiement des cotisations.

Notons également que certains contrats permettent une option « capital décès », dans le cas d’un décès prématuré sans avoir été dépendant, qui est alors versé sous forme de capital aux bénéficiaires désignés pour aider au paiement des frais d’obsèques.

N° 5 : Orienter son choix vers les assurances labellisées GAD

Le label GAD (Garantie Assurance Dépendance) est un label de qualité, délivré par un organisme rattaché à la FFA (Fédération française de l’assurance), et attribué aux contrats d’assurance offrant des garanties minimales. Il permet aux personnes souhaitant souscrire une assurance dépendance de simplifier la comparaison des contrats, puisqu’ils sont tous établis selon la même définition de la perte d’autonomie. Tous les contrats labellisés GAD sont tenus de respecter les trois engagements suivants :

  • Respecter un socle de garanties communes compréhensibles de tous;
  • Apporter une sécurité quant aux garanties proposées : versement d’une rente minimale en cas de dépendance lourde, de dépendance partielle, de résiliation;
  • Accueillir largement les assurés : pas de questionnaire médical avant 50 ans sauf en cas d’affection de longue durée ou d’invalidité, et une possibilité d’adhésion ouverte jusqu’à 70 ans.

Notons toutefois que le label GAD n’exclut pas le délai de carence.

N° 6 : Analyser attentivement les conditions de garanties du contrat

Ce sont des paramètres à intégrer, notamment selon son profil, plus ou moins à risque. Ils impactent largement la compétitivité d’un contrat d’assurance dépendance :

  • Le délai de carence : Il désigne la période durant laquelle la cotisation est due, mais les garanties ne sont pas encore acquises. En cas de dépendance durant le délai de carence, l’assuré ne serait pas indemnisé, ni même de manière rétroactive. Plus le délai est court, plus la cotisation est élevée;
  • Le délai de franchise : Il sera souvent de 90 jours. Ici, les garanties sont acquises, mais un délai sera appliqué avant de procéder à la prise en charge par l’assureur. Là encore, plus il est court, plus la cotisation est élevée;
  • Les modalités de fixation et d’évolution des primes : Certains contrats prévoient des hausses de la cotisation d’assurance, de manière automatique avec l’avancée dans l’âge, ou bien avec l’évolution du coût de la vie, ou sur d’autres motifs encore. Selon ces augmentations, si l’assuré se retrouve alors dans l’impossibilité de payer sa cotisation, cela entraîne-t-il la résiliation immédiate du contrat, ou bien la possibilité de réduire ses garanties, et auquel cas selon quelle formalité ?

N° 7 : Evaluer l’intérêt des services d’assistance proposés

Certains contrats intègrent des prestations d’assistance, à la fois pour l’aidant qui pourra parfois se voir dispenser une formation aux soins infirmiers, ou un soutien psychologique. Être aidant ne signifie pas que l’on ne requiert pas le besoin d’être aidé. Egalement, pour la personne dépendante, certains contrats intègrent des services de protection juridique, d’assistance psychologique, de mise en relation avec des aides ménagères, ou avec des coiffeurs à domicile, etc. Evidemment, tous ces services d’assistance ajoutent au coût de la cotisation. Pour autant, ils peuvent s’avérer indispensables en cas d’entrée dans la dépendance. En faisant le lien avec le fait de recentrer son contrat sur son propre besoin, il conviendra de s’interroger sur les services qui pourraient réellement s’avérer nécessaires. Par exemple, une personne plutôt seule, dont les enfants sont établis au loin, ou sans enfant, n’auront pas nécessairement besoin d’une garantie pour le proche aidant.

N° 8 : Etudier le coût de la cotisation

Il est cité le dernier, et concentre pourtant une bonne partie de l’attention des futurs assurés : le coût de la cotisation. Il doit évidemment s’étudier comme tous les autres paramètres, mais disons plutôt que c’est une fois la mise en parallèle de chacun des contrats d’assurance dépendance sur chacun des postes précités, que le coût appliqué viendra orienter le choix final. Toutefois, pour étudier le coût, il convient de pouvoir situer quelques fourchettes approximatives.

A titre d’exemple, sur un contrat promettant une rente mensuelle de 1 500 € en cas de dépendance confirmée par un médecin conseil, le coût de la cotisation ira de 700 à 900 € par an, pour une souscription à 60 ans, contre de 1 200 à 1 600 € pour une souscription à 70 ans. L’écart de ces estimations dépend des garanties souscrites, pour la dépendance totale uniquement, ou bien partielle et totale. Autre exemple, sur un contrat promettant cette fois une rente mensuelle de 500 € en cas de dépendance, le coût de la cotisation ira de 250 à 320 € par an pour une souscription à 60 ans, contre 400 à 530 € par an pour une souscription à 70 ans. La majorité des contrats souscrits vise une rente de 500 €.

N° 9 : Comparer pour bien choisir son assurance dépendance

Pour parvenir à étudier ces paramètres en les comparant sur plusieurs contrats, il est recommandé de solliciter les services d’un comparateur d’assurances dépendance en ligne. En seulement 2 minutes, il sera en mesure de présenter un éventail d’offres d’assurance correspondant au besoin exprimé du demandeur, tout en mettant en exergue les éléments saillants du devis, où il est a minima nécessaire de porter son attention. Le comparateur en ligne offre des services totalement gratuits, de manière ludique, le tout depuis tout point d’accès Internet, sur ordinateur, smartphone ou tablette, et sans aucune obligation d’engagement in fine.